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Depuis toujours je me vante d'avoir des amis de tous les genres, de tous les milieux, de toutes sortes. Nous avons tous autour de nous de ces filles un peu évaporées, un peu idiote, celles qui plaisent tant aux hommes d'ailleurs, de celles qu'on appelle les blondes même si elles sont brunes ! J'ai toujours eu pas mal d'amies de ce style là qui cherchaient souvent ma protection et mes compliments.
Et puis au fil des années les amis se sont envolés par disputes, par désaccord ou simplement la vie a fait que... Mais souvent j'ai pleuré, me suis accrochée à ces anciens amis, amis de jeunesse ou amis de passage tant mon sentiment d'abandon et ma peur de la solitude étaient importants. Et puis il y a quantre ans suite au décès de mon amie de jeunesse et de la dispute avec mon frère qui me rejette depuis que je lui ai dit ma façon de penser que je retenais depuis si longtemps, j'ai changé. Vraiment changé. Je suis plus dure parait-il, moins conciliante, moins ...........tout ce que j'ai été toute ma vie.
J'ai replongé il y a un an en me liant avec la personne qui m'a tant déçue il y a un mois. J'ai accepté, j'ai compris, j'ai été une amie modèle, compréhensive, à l'écoute et tout et tout, taisant souvent ce que je pensais pour ne pas blesser, me contentant (oh la grossière erreur que l'on me reproche tant) d'essayer d'amener cette dite amie à la réflexion sur ce qui la faisait souffrir ou sur son attitude, chose que j'attends moi de mes amis. Mais comme je l'ai déjà écrit ici, cette rupture amicale m'a donné un véritable coup de fouet à l'égo, a été une sorte d'électrochoc.
Pour faire bref, et c'est là que vous pourriez être choqué, j'ai décidé que je ne voulais plus m'encombrer de gens bêtes ! Oui bêtes ! Je ne parle pas de gens qui n'ont pas fait d'études supérieures, je n'en ai pas fait d'ailleurs moi-même, non je parle de gens étriqués, petits, médiocres, de gens qui ne savent pas réfléchir, pas se remettre en question, de gens aux aspirations médiocres, aux rêves petits, de gens qui sont envieux, jaloux, mesquins etc. Je ne veux plus non plus entendre parler de gens qui ne savent pas réfléchir, qui sont limités intellectuellement, qui ne sont pas ouverts surtout. Là aussi il y aurait fort à dire sur les soi-disants intellectuels car je déteste aussi les gens "qui se la pètent", les gens qui sont enfermés dans leur milieu (j'en connais malheureusement et je ne peux pas les fréquenter), des gens qui certes connaissent la littérature française parfaitement et mieux que moi sans doute mais qui sont eux-aussi étriqués, pétris de certitudes et de principes idiots. D'ailleurs j'ai une certaine méfiance vis à vis de certains intellectuels bien pensants, souvent de gauche d'ailleurs qui sont moralisateurs et pensent tout connaitre.
Alors oui, mon monde a rétréci niveau amical, je passe souvent pour une fille moralisatrice (ce que je ne pense pas être) simplement parce que je réfléchis beaucoup, que je m'informe aussi beaucoup, que je me remets en question sans cesse et n'aime pas que les autres n'en fassent pas autant, je crois être devenue plus intolérante, moins patiente, moins empathique aussi mais je sais ce que je vaux (ho lala mon égo grossit) et je sais que je veux être entourée de gens qui m'aident à évoluer, de gens intelligents et ouverts, de gens à qui je peux parler de tout, littérature, cinéma, politique mais aussi de sujets de société, de sujets plus légers, de conneries vues à la télé, des gens capables de rire d'eux- mêmes et de leurs débilités ou de leur goûts idiots. En gros de gens qui s'interessent, peu importe à quoi mais qui s'interessent !
Bref, la question se pose : reconnaitre que l'on est quelqu'un de pas trop con, reconnaitre ses qualités, est-ce se couper de beaucoup de gens ? Dans mon cas il semblerait que oui !